Les artistes dépeignent la manière dont la nature observe les humains, et subit leurs empreintes. Ils personnifient la façon dont la nature revendique sa place, et réplique à l'homme, et ce, sur la base d'une fantaisie inadéquate - parce qu'humaine - mais aussi contagieuse et sinistre. Nomadics propose aux danseurs de se muer en un paysage frénétique (éphémère). Les danseurs représentent le paysage et le chemin parcouru, tantôt des arbres, tantôt de l'herbe, mais aussi des rochers, voire des êtres humains. Cette transformation permanente est source de beauté, mais aussi de friction : il y a de la tension dans l'air. Toutefois, comme nous l'enseigne la physique, les frottements finissent par produire de la chaleur, entraîner un ralentissement ou un changement. Autre exemple : tout au long de leur combat, les danseurs de Nomadics recherchent la cohésion, tant avec la nature qu'entre eux. La musique est en symbiose étroite avec la danse, comme c'est toujours le cas dans les spectacles de Voetvolk. Lors de ses promenades, Maarten Van Cauwenberghe a enregistré des sons - des bruits de pas, le son de l'eau, du vent dans les arbres, des autoroutes, etc. - et a ainsi produit de la techno environnementale à partir de ces sons.
Nomadics
Location: Quai aux Pierres de Taille, 7, 1000 Bruxelles