EDEN 2.023 · A New Perspective on Paradise
De Ultieme Hallucinatie
Saint-Josse-Ten-Noode
Exposition
EDEN 2.023 · A New Perspective on Paradise
Exposition permanente
Photographie artistique sur différent support .
Egalement un concept unique au monde de photographies sur soie.
Il était une fois un photographe voyageur qui rêvait de donner vie à ses photographies.
Elle a créé une collection exclusive en édition limitée de tops, robes, foulards et boléros.
Yseult D.
Yseult Depelseneer
Bruxelles
Exposition
Exposition permanente
Béjart fête Bruxelles
La Maison Béjart vous propose de découvrir trois nouvelles expositions. (Manuscrits programmes, photographies, vidéos, films, articles de presse… ).
« Béjart en tous genres ». L’exposition montre comment le chorégraphe a utilisé le personnage du travesti dans nombre de ses ballets. Y sont présentés, entre autres, les ballets “Héliogabale”, “Le mandarin merveilleux “et “Séraphita “
Béjart : « Quand je crée, je me sens androgyne (…) Le travesti au théâtre est une tradition séculaire. J’éprouve beaucoup d’admiration à l’égard des travestis qui représentent l’accomplissement fugace d’un désir essentiel. Même si c’est un mirage, on y croit!»
« Béjart les jeunes années ».
Né à Marseille le 1er janvier 1927, c’est à Paris auprès de grands professeurs que Maurice Béjart acquiert l’essentiel de sa formation de danseur. Ce bagage classique, il l’étrenne au Ballet de Vichy (1946), puis avec Janine Charrat et Roland Petit, et enfin à Londres au sein de l’International Ballet. Une tournée en Suède avec le Cullberg Ballet (1949) lui fait découvrir les ressources de l’expressionnisme chorégraphique.
Des documents exclusifs sur l’enfance à Marseille, l’adolescence à Paris, la jeunesse à Londres et en Suède.
« Béjart-Bruxelles »
Béjart : « Quand Maurice Huisman, nouveau directeur du Théâtre de La Monnaie de Bruxelles, m’a appelé en 1959 pour ré́aliser le sacre du printemps, j’ignorais que cela allait être le début d’une longue vie à Bruxelles. Près de 30 ans! . C’est à Bruxelles que l’essentiel de ma création chorégraphique a été réalisée. »
Maison Maurice Béjart Huis
Bruxelles
Exposition
Béjart fête Bruxelles
The Harlem Fantasy '82
Origin(s) of the Royal House of LaBeija
I have a right to show my colour, darling! I am beautiful, and I know I am beautiful
Crystal LaBeija, The Queen (1968)
Cette exposition qui présente des photographies de Nick Kuskin nous offre l’opportunité d’aller « black to the future » et de plonger dans l’histoire du mouvement noir. Nous sommes en 1982, sur la 125e rue ouest de New York, au Harlem Fantasy Ball II organisé par Pepper LaBeija (Mother of the House of LaBeija) et Dorian Corey (Pioneer Founder & Mother of the House of Corey). On y met à l’honneur le génie créatif de la « ball culture » new-yorkaise où défilent les « queer futurities », pour paraphraser le théoricien culturel queer cubano-américain José Esteban Muñoz. Nick Kuskin, alors âgé de 21 ans, est invité à documenter cette soirée historique consacrée à l’expression personnelle et à la création communautaire d'avant-garde.
Ces événements offraient un espace politique de célébration et de répit aux communautés marginalisées les plus durement touchées par le climat social et économique répressif imposé par l'administration de Ronald Reagan (et son absence de réponse à la crise du VIH), et plus généralement par l'idéologie blanche hétéronormative.
L'exposition et le programme qui l’entoure font l’éloge de la naissance et de la contribution de Pepper LaBeija et Dorian Corey, et la Royal House of LaBeija, à qui l’on doit d’avoir jeté les bases d'un mouvement mondial d'expression et de défense des communautés queer, noires et brunes.
Avec le soutien curatorial de Kopano Maroga, Ballroom Pioneer Diamond Icon - Historian Kevin Ultra Omni/Kevin Burrus, Overall Overseer Jeffrey « Kiddie Liddah » LaBeija/ Jeffrey Bryant et Nick Kuskin. Le programme atour de la autorépresentation de la communauté Noir Queer est conçu en collaboration avec Eric Cyuzuzo – Som•m•e of Us.
Palais des Beaux-Arts - Bozar
Bruxelles
Exposition
The Harlem Fantasy '82
Bastiaan van Aarle : Moving Mountains
Le photographe paysagiste belge BASTIAAN VAN AARLE explore les frontières de la photographie, aux propriétés propres à ce médium et à la manière dont ces caractéristiques influencent la perception de la réalité. L’artiste s’intéresse tout particulièrement aux vertus transformatrices de la lumière, tant sur les panneaux publicitaires invasifs que par le soleil de minuit.
Avec Moving Mountains, Bastiaan van Aarle interroge la relation entre l'objet photographique statique et ces processus dynamiques naturels.
Les montagnes sont un sujet récurrent dans l'histoire de l'art. Sur les peintures médiévales, elles servent principalement de toile de fond pour les portraits. La montagne quitte l'arrière-plan dans le romantisme. Les artistes l'élèvent parfois au rang de thème principal de leur tableau. Ils dépeignent une nature intacte qui transcende l'homme. L'un des tableaux les plus célèbres est sans doute Der Wanderer über dem Nebelmeer(1818) de Caspar David Friedrich. La montagne sert ici de point panoramique d'où l'homme peut se recueillir avec mélancolie. Et bien que la montagne soit au premier plan, la nature forme un décor passif sur lequel l'homme projette ses désirs et ses pensées.
Dans Moving Mountains, van Aarle se distancie explicitement de cette approche anthropocentrique. La montagne ne fait plus partie de la toile de fond ou n'est plus un objet passif, mais une entité active qui se déplace elle-même. Ce mouvement est visible à travers les couleurs. Bien que la lumière soit un paramètre constant, la rotation de la planète permet d'enregistrer le changement de lumière. Les couleurs marquent ainsi le mouvement de la montagne. Van Aarle occupe d'innombrables positions, mais tout autant la montagne occupe d'innombrables positions par rapport à la caméra.
Moving Mountains ne dépeint pas seulement le mouvement de la montagne à travers le temps et l'espace, mais nous montre aussi comment la frontière infranchissable entre l'homme et l'environnement semble devenir plus incroyable aujourd'hui. Van Aarle s'intéresse tout particulièrement à l'érosion, à la détérioration et à l'usure. En bref, aux processus distincts qui ébranlent le mythe de l'ensemble statique (la montagne). Ici, le photographe n'est plus quelqu'un qui cadre ou fige un morceau de la réalité. La réalité est en mouvement dans ces images. Avec Moving Mountains, van Aarle remet en question la relation entre l'objet photographique statique et ces processus dynamiques naturels.
Texte de Bob Vanden Broeck
Botanique
Saint-Josse-Ten-Noode
Exposition
Bastiaan van Aarle : Moving Mountains
Expo Fotoclub TW
GC Ten Weyngaert
Forest
Exposition
Expo Fotoclub TW
Foto-expo: Rune Scheers - Vervallen Rolletje
GC De Maalbeek
Etterbeek
Exposition
Foto-expo: Rune Scheers - Vervallen Rolletje
Art nouveau hongrois sans frontières
L'Institut Liszt Bruxelles marquera cette année la Journée mondiale de l'Art Nouveau par une exposition photo de Dorka Demeter.
L'Institut Liszt Bruxelles marquera cette année la Journée mondiale de l'Art Nouveau par une exposition photo de Dorka Demeter. Ce n'est pas un hasard si de Budapest (Hongrie) à Marosvásárhely / Târgu Mureș (Roumanie) et de Pozsony / Bratislava (Slovaquie) à Szabadka / Subotica (Serbie) on retrouve l'œuvre des mêmes architectes : au tournant du siècle la région formait non seulement une région culturelle solide, mais aussi une unité territoriale administrative unique : le Royaume de Hongrie. Les photographies de Dorka Demeter présentent ce riche patrimoine architectural.
Née en Transylvanie, Dorka Demeter est une influenceuse vivant à Bruxelles où elle a eu l'opportunité d'explorer en profondeur le patrimoine Art Nouveau de la ville. Elle a lancé son profil Instagram @magicofartnouveau en 2020, qui compte désormais près de 30.000 followers. Cela a été suivi par le profil Instagram @artnouveau.brussels qui se concentre sur le patrimoine Art Nouveau de Bruxelles. En 2022, elle devient membre individuelle du Réseau Art Nouveau Network (RANN). Partout où elle voyage, elle photographie et partage les joyaux de l'Art nouveau avec son public de plus en plus large. C'est ainsi qu'elle est devenue une véritable ambassadrice de l'Art nouveau hongrois.
Dorka Demeter
Institut Liszt - Centre Culturel Hongrois Bruxelles
Bruxelles
Exposition
Art nouveau hongrois sans frontières
Child Labour
Aujourd’hui, les Nations unies et l’OIT (Organisation Internationale du Travail) estiment que 160 millions d’enfants travaillent à travers le monde.
Après des années de progrès la situation a régressé ces dernières années, notamment avec l’épidémie de covid, la dégration de la situation économique qui en a découlé et la fermeture des écoles, parfois très longue dans certaines régions du monde.
Géopolis dédie un cycle d’exposition à cette question à travers une expositition pédagogique accompagnée des travaux de plusieurs photographes :
GMB Akash
Lewis Hine
Roger Lemoyne
Marcel Crozet
Cette exposition pédagogique a été réalisée sur base d’un rapport sur le travail des enfants élaboré conjointement par l’OIT et l’UNICEF et publié en 2023. Cette exposition a été financée par le groupe des Verts au Parlement européen à l’initiative de la députée européenne Saskia Bricmont.
****PRIX LIBRE****
GMB Akash
Lewis Hine
Roger Lemoyne
Marcel Crozet
Geopolis
Bruxelles
Exposition
Child Labour
Collectif De Anima, Matthieu Gafsou, Alice Pallot - 'Echoes of Tomorrow '
Hangar
Ixelles
Exposition
Collectif De Anima, Matthieu Gafsou, Alice Pallot - 'Echoes of Tomorrow '
République démocratique du Cobalt / Récit photographique de Brieuc Debontridder
République démocratique du Cobalt /
Récit photographique de Brieuc Debontridder.
Du 27.04.2023 au 07.07.2023.
Prix d’entrée : 5 € / 4 €
Que se passe-t-il lorsqu’un village doit être déplacé pour permettre à une mine de s’étendre ? À travers une approche narrative et photographique, République démocratique du Cobalt raconte la réinstallation d’un village dans le sud du Congo et nous emmène à la rencontre des communautés, des creuseurs artisanaux et des employés de la mine. Au fil du récit, Brieuc Debontridder questionne ce secteur controversé au sein duquel il a travaillé sept ans : quels sont les impacts directs et indirects des entreprises minières sur les populations et l’environnement ? Est-il possible de les atténuer et de croire en un modèle d’extraction responsable ou n’est-ce qu’une manière d’adoucir un système profondément destructeur ? Cette exposition est en lien avec le récit documentaire République démocratique du Cobalt, Academia, 2022.
Des images et des passages nous plongent au cœur des paradoxes miniers du Congo.
Activités :
Vernissage 27.04.2023 - 18h-21h.
Concert 21.05.2023.
Musée Charlier
Saint-Josse-Ten-Noode
Exposition
République démocratique du Cobalt / Récit photographique de Brieuc Debontridder
Hans-Peter Feldmann – ‘100 Jarhe’
Fondation A Stichting
Forest
Exposition
Hans-Peter Feldmann – ‘100 Jarhe’
Paul d’Haese - 'Replica Falsifica'
Hangar
Ixelles
Exposition
Paul d’Haese - 'Replica Falsifica'
Clément Chapillon, Mathias Depardon, Matthieu Litt, Richard Pak - 'Melting Islands'
Hangar
Ixelles
Exposition
Clément Chapillon, Mathias Depardon, Matthieu Litt, Richard Pak - 'Melting Islands'
Stratigraphies
“Stratigraphies" se penche sur le concept des "lieux fantômes" et sur la manière dont ils restent gravés dans nos mémoires longtemps après leur disparition. L’utilisation du sel et de l’eau de Transylvanie comme matériaux de base à l’impression des photographies reconnecte aux territoires effacés.
Tirages aux sels de la mine de Turda - Transylvanie.
Les photos vernaculaires de Roumanie présentées en contre-champ au travail de Cristina Epure à la Tiny Gallery sont issues des collections anciennes du Musée Astra à Sibiu. Le musée ASTRA est l'un des musées publics les plus dynamiques de Roumanie en matière de préservation et de promotion active du patrimoine culturel matériel et immatériel à valeur ethnographique. Témoignages photographiques d’une civilisation rurale, les images sont le miroir du rapport de l’homme souvent seul face à son espace souvent immense. Les tirages contemporains réalisés par la technique ancienne du papier salé inscrivent les photographies dans une permanence de la matière.
Tirages aux sels de la mine de Turda - Transylvanie.
Photographies Cristina Epure
Procédés photographiques anciens Olivier Guyaux
Archives Musée Astra Sibiu
Cristina Epure, Olivier Guyaux, Biénnale de la Photographie de Molembeek-Saint-Jean
TinyGallery Brussels
Ixelles
Exposition
Stratigraphies
RELIEFS. Exposition collective de photographie
Reliefs est une rencontre artistique autour de la photographie, issue d’un appel à participation, Photographie #1
Les artistes s’approprient la notion de Reliefs et en expriment un univers personnel, qui communique l’un avec l’autre en laissant transparaître deux sensibilités : celle d’une fluidité évanescente (Mirages) et celle d’une empreinte plus ancrée (Évidences). Mais ne se rejoignent-elles pas dans leur expression poétique ?
En effet, bien que les expressions artistiques des reliefs puissent sembler très différentes, elles partagent souvent des thèmes et des idées similaires qui transcendent les différences stylistiques et techniques.
D’une part, les œuvres qui expriment une fluidité évanescente, comme dans le sous-thème Mirages, peuvent évoquer la fugacité et l’aspect transitoire de la vie, ainsi que les illusions qui peuvent se produire lorsque l’on regarde le monde avec une perspective limitée. Les artistes qui proposent de telles œuvres utilisent une approche abstraite donnant une impression de mouvement et d’instabilité, invitant le spectateur à réfléchir à la nature éphémère de notre existence.
D’autre part, les œuvres qui expriment une empreinte plus ancrée, comme dans le sous-thème Évidences, peuvent évoquer la solidité et la permanence de la vie. Ces œuvres peuvent montrer des formes solides et stables qui incarnent une présence palpable et durable. Ici les artistes semblent chercher à célébrer la beauté de la nature et de l’environnement.
Christine Elinckx, Jean Goovaerts, Carmen Hoyos , Audrey Ickx, Clarisse Pillard,Claudia Vialaret, Mathys Haddouche, Jonathan Jamoulle, Mecha, Yannick Mwape, Barbara Salomé Felgenhauer, Jean-François Urbain
Visual Gallery
Etterbeek
Exposition
RELIEFS. Exposition collective de photographie
Sweet Subs
Everything you want to know about domination and submission!
Everything you want to know about domination and submission! Here's what to expect with the new explosion coming to our store.
As a fetish man, Thomas knows how to capture moments of fetish life. Sweet subs talk about a part of our community... What’s a real sub? How a sub shows his commitment to his master? Is there a real emotional link between a sub and his boss? Is it perversion or art? Both maybe?
The opening in the presence of the artist will take place on Tuesday 16 May at 19:00 and we'll offer a drink to everyone.
Thomas Laconis
Spit It Out
Bruxelles
Exposition
Sweet Subs
Season XXVI- Vincent Fournier
Flora Incognita (2023) presented by Spazio Nobile in "World Première" at PAD Paris gives us a glimpse of the possible and infinite transformations of the plant unfolding with delicacy and majesty. The photographs created by the artist and photographer Vincent Fournier are imaginary projections of it, which he defines as an uchrony, eponymous to the title of his solo exhibition at the Musée de la Chasse in Paris from 11th April to 17th September 2023. They sublimate our own garden of the soul by playing with the folds of anamorphosis. The corolla unfolds like a twirling dress, an intoxication of metamorphosis. Its image becomes its own fiction and plunges the viewer into a swirling dance like a garden of delights, referring to the famous painting of the Flemish Primitive Hieronymus Bosch who, along with other painters of his time, drew the first landscapes of humanity, between belief, reality and utopia. L.C.
Born in 1970 in Ouagadougou, Burkina Faso, Vincent Fournier is a graduate of the Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles, he also studied sociology and cinema at the University of Montpellier. He now lives between Paris and Arles. His works are part of the collections of the Metropolitan Museum in New York, the Centre Pompidou in Paris, the Mori Art Museum (Tokyo), the LVMH collections and the Musée de la Chasse et de la Nature. In 2022, he is the winner of the Swiss Life 4 Hands Prize.
Season XXVI- Vincent Fournier, Solo Show
Super Specimens: Sensations of the Extraordinary
Spazio Nobile Gallery
Rue Franz Merjay 142, B-1050 Brussels
28.4 – 20.7.2023
After his first solo show Post Natural History at the inauguration of the gallery in 2016, Vincent Fournier returns back to Spazio Nobile with a new personal exhibition Super Specimens: Sensations of the Extraordinary.
Spazio Nobile Gallery, Contemporary Applied Arts
Ixelles
Exposition
Season XXVI- Vincent Fournier
Images d´une collection : Hicham Benohoud, Elina Brotherus, Alain Paiement, Bernard Plossu, Sébastien Reuzé...
Déambulation dans la collection de photos de Contretype, au fil des regards qui l’ont
construite depuis 1978 : le regard d´esthète de Jean-Louis Godefroid, son fondateur, le
regard des artistes qui ont participé depuis 1997 à une résidence intitulée « l’image de
Bruxelles »… une histoire de territoires.
Contretype
Saint-Gilles
Exposition
Images d´une collection : Hicham Benohoud, Elina Brotherus, Alain Paiement, Bernard Plossu, Sébastien Reuzé...
A(r)mour
Les couleurs chaleureuse du désert, des tatouages au henné à la limite du pop art; des symbole populaires présentés dans un nouveau cadre. Le photographe Mous Lamrabat apporte un regard neuf sur la société à travers ses photographies. De l'extravagance à la sobriété, avec des clins d'œil humoristiques et des références religieuses, le photographe Mous Lamrabat présente cette diversité dans une exposition haute en couleur au MAD Brussels du 9 juin au 2 septembre.
Pour sa nouvelle série de photographies, Mous Lamrabat a troqué le désert pour un environnement plus urbain. Et ce, sans aller bien loin, une touche d'Afrique du Nord à Bruxelles apparaît plus proche qu'on ne le pense. Le photographe belgo-marocain - accompagné de sa collaboratrice, la styliste Lisa Lapauw - est parti à la recherche de lieux colorés de la capitale qui lui rappellent sa mère patrie. Avec une valise remplie de pièces insolites, iels ont arpenté les rues de Bruxelles : des chaussures en céramique de Noami Gilon, le travail de talents émergents comme Marie Adam Leenaert, des lunettes de soleil par Anneleen Bertels. Ce ne sont là que quelques-unes des pièces photographiées.
En parallèle, l'exposition est aussi une ode à l'amour et porte un regard coloré sur la fragilité ou parfois la puissance que les vêtements peuvent conférer. Que révèle un logo sur une identité ? Que représente un chapeau comme un Fez ou une casquette ? L'armure diffère d'une personne à l'autre, mais elle est toujours en place. Et peut-être que la réalité se situe quelque part entre les deux.
POÉSIE FRAGILE
Après des études d'architecture d'intérieur, Mous Lamrabat (40 ans) s'est imposé comme photographe de mode autodidacte. Il a rapidement développé son propre langage visuel où la spontanéité, l'humour et une vision non conventionnelle du monde occupent une place centrale. La fusion de différents éléments stylistiques et références culturelles est au cœur de sa créativité. Son œuvre est donc internationalement reconnue pour la manière dont il réunit les esthétiques marocaines et occidentales. Lamrabat a créé son propre univers utopique en dehors des divergences culturelles, du racisme et du statut social.
"Trouver son propre style, c'est en fait se sentir chez soi. Avec mes photographies, je crée un univers comme un enfant crée un monde dans sa chambre. Un monde imaginaire dans lequel on se sent chez soi." — Mous Lamrabat
Son objectif l'a déjà mené aux quatre coins du monde pour des magazines internationaux tels que Vogue Arabia, GQ Middle East et Vanity Fair. Il collabore pour des campagnes avec des marques telles que YSL Beauty, Burberry, Chanel et WhatsApp. Il a fait les portraits du phénomène pop Pharrell Williams, mais aussi de Stromae, Joey Bada$$, Natalia et de Bernard Arnault, PDG de LVMH. L'année dernière, il a remporté le Belgian Fashion Award de la catégorie ‘Professional of the year’. Après une exposition au Fotomuseum Antwerpen en 2021 et une grande exposition au Foam à Amsterdam en 2022, il est maintenant invité pour une exposition au MAD Bruxelles.
MELTING POT
Pour cette exposition estivale au MAD Brussels, Mous Lamrabat a travaillé en collaboration avec et autour des créatif·ves bruxellois·es et bien plus. Cette nouvelle série de photographies est une ode à la créativité bruxelloise telle que nous ne l'avons jamais vue auparavant. Elle présente également d'autres travaux de Mous Lamrabat qui n'ont pas encore été exposés.
Hasard ou simple coïncidence, le melting-pot culturel qu'est notre capitale est une source d'inspiration évidente. Ayant grandi entre deux mondes, à la recherche d'un héritage culturel, Lamrabat a trouvé son bonheur auprès de nombreux·ses designers. La créatrice bruxelloise Siré Kaba, de la marque Erratum Fashion, a des origines guinéennes. Kenza Taleb Vandeput fait le lien entre la Belgique et l'Algérie avec sa marque Kasbah Kosmic. Fernando Miro, de la marque masculine Mipinta, est arrivé à Bruxelles en passant par le Brésil et la France. Et une marque plus connue comme Botter, le label de Lisi Herrebrugh et Rushemy Botter, trouve son inspiration dans la culture des Caraïbes. La designer textile Shishi San et ses vases tuftés complètent parfaitement l'œuvre colorée de Mous Lamrabat.
Pour compléter le tout et dans la même veine que Mous Lamrabat, l'exposition est régie par une scénographie colorée avec des textiles du designer et scénographe français Justin Morin.
By Mous Lamrabat
MAD – Home of Creators
Bruxelles
Exposition
A(r)mour
Michele Bressan, Dani Ghercã, and Nicu Ilfoveanu - 'The Poetics of Politics – The Bucharest School of Photography'
Harlan Levey Projects 1080
Molenbeek-Saint-Jean
Exposition
Michele Bressan, Dani Ghercã, and Nicu Ilfoveanu - 'The Poetics of Politics – The Bucharest School of Photography'
LIVE.LOVE.MEMORIES de Carole al Fahrah
LIFE. LOVE. MEMORIES by Carole al Farah
Reconstruire ... LIFE. LOVE. MEMORIES raconte des histoires intimes de Syriens qui ont fui la guerre et ont réussi à trouver refuge en Europe, où ils commencent une nouvelle vie à partir de zéro, après un voyage long et dangereux.
Le Festival Millenium soutient l'agenda culturel de la Conférence Bruxelles VII sur "Soutenir l'avenir de la Syrie et de la région" organisée par l'Union européenne (UE) les 14 et 15 juin 2023. La Conférence vise à mobiliser la communauté internationale en faveur de les personnes touchées par le conflit syrien, et s'engager conjointement à une solution politique globale au conflit en Syrie, maintenant dans sa douzième année.
« HAKAWATI : raconter des histoires de Syrie »
Dans le cadre de la conférence, l'UE, avec le soutien de Millenium, a conçu un riche programme d'événements culturels comme une opportunité de faire la lumière sur la culture et les arts syriens : du 12 au 19 juin 2023, à Bruxelles, "Hakawati" - un arabe mot qui se traduit par "conteur" comme un renouveau d'une ancienne tradition dans la région - rassemble des artistes visuels, des interprètes, des écrivains et des musiciens syriens pour partager leurs histoires ainsi que leurs visions pour aujourd'hui et pour l'avenir.
Au programme : 3 projections de films, 2 expos-photos, 3 « nuits du conte » avec des invités d'exception et un concert de clôture.
TOUS LES ÉVÉNEMENTS SONT GRATUITS. RÉSERVEZ MAINTENANT VOTRE BILLET GRATUIT.
Nous vivons dans un monde fragile, à tout moment nous pourrions perdre tout ce que nous avons toujours eu, pour devenir obligés de recommencer notre vie en tenant notre traumatisme et notre perte.
Reconstruire ... LIFE. LOVE. MEMORIES raconte des histoires intimes de Syriens qui ont fui la guerre et ont réussi à trouver refuge en Europe, où ils commencent une nouvelle vie à partir de zéro, après un voyage long et dangereux.
À travers des histoires syriennes de courage, pas seulement de mort, l'artiste tente de créer un pont de communication entre les réfugiés syriens et les personnes du monde entier qui refusent d'accueillir des réfugiés de guerre dans leurs sociétés.
CIVA
Ixelles
Exposition
LIVE.LOVE.MEMORIES de Carole al Fahrah
Vernissage EXPO Street Photography & Black/White
GC Elzenhof
Ixelles
Exposition
Vernissage EXPO Street Photography & Black/White
EXPO Street Photography & Black/White
GC Elzenhof
Ixelles
Exposition
EXPO Street Photography & Black/White
J'ai vu le futur
Une installation photographique qui présente les vestiges des Expositions universelles à travers l'histoire.
A partir du 21 juin, l’artiste québécoise Ève Cadieux prend possession d’une sphère de l’Atomium, témoin emblématique de l’Expo 58, pour offrir sa vision des expositions universelles qui ont marqué de leur empreinte tant l’Amérique du Nord que l’Europe. « J’ai vu le futur* » : une installation photographique, miroir d’un avenir idéalisé
Pour la photographe Ève Cadieux, la fascination pour les expositions universelles et internationales est née non loin de chez elle à Montréal. En 1967, avant même sa naissance, son père fait partie des visiteurs réguliers de ce rendez-vous international. Il fixe alors sur diapositives ces parcelles du monde à l’accent futuriste. Enfant, Eve Cadieux se régale des anecdotes de ses parents et a même l’occasion de visiter les vestiges de l’exposition.
Le déclic se produit en 2015 à Séville. Elle décide de partir sur les traces de l’exposition universelle qui s’y est tenue en 1992. Là, elle prend conscience que sa fascination dépasse 1967 et Montréal. Elle doit se lancer dans ce projet qu’elle nourrit depuis de nombreuses années : partir à la recherche de prouesses architecturales que la nature a investies, de zones à l’abandon ou de pavillons exilés, sinon reclassés.
Dans sa démarche artistique, Ève Cadieux privilégie deux avenues de travail et devient une « archéologue-artiste » : soit elle se concentre sur l’objet porteur de mémoire, soit elle pose son regard sur les lieux en transition et leurs vestiges. « J’ai vu le futur » rejoint cette notion de transition. A chaque visite programmée, Ève Cadieux se documente. Elle sait que rien n’est immuable. Elle fixe, comme autant de marqueurs, ces lieux qui initialement sont voués à être démantelés, une fois les lumières éteintes.
L’installation de l’artiste est pensée pour l’Atomium. Il ne s’agit pas, pour elle, d’accrocher simplement des photographies aux murs, mais bien de dialoguer avec l’architecture de cet écrin. Le tout dans une scénographie faisant la part belle à l’union de la lumière et des œuvres.
Parmi les vestiges des expositions universelles, l’Atomium fait partie des privilégiés : grâce à une prise de conscience patrimoniale et à un financement de tous les niveaux de pouvoir en Belgique, elle a évité la démolition et a été profondément rénovée en 2006.
Résultat : quelque 650 000 visiteurs par an et l’occasion de profiter d’un panorama imparable sur Bruxelles. Avec cette installation photographique, c’est aussi l’opportunité de croiser le regard sans concession d’Eve Cadieux sur un phénomène universel.
*Traduction de « I have seen the future » slogan qui figurait sur les épinglettes du manège Futurama, à l’Exposition universelle de New-York de 1939-1940.
Atomium
Laeken
Exposition
J'ai vu le futur